Samedi 14 mai 2022

0km.

Shkodër.

Je rencontre plein de gens à l’auberge. Didgeridoo. Parle avec Alicia, qui est s’est faite désigneuse d’intérieur. Aujourd’hui elle vagabonde de pays en pays, apprenant de partout où elle met les pieds, participant à des ateliers, des conférences, autour du design, et elle réussit aujourd’hui à vivre de ce métier. Les contrats viennent aujourd’hui à elle. Je la questionne à propos du salon dans lequel on se trouve, et elle m’explique ce qu’elle changerait. Quel beau métier que de connaître la science du visuel, de la psychologie humaine, de l’accord des formes, des textures, des couleurs, et de travailler sur l’art de créer un intérieur où l’humain se sent bien. Je note qu’il faudra que je fasse appelle à elle pour mon futur logement stable, faut de pouvoir décorer convenablement une tente. Elle a aussi appris à maîtriser les réseaux sociaux pour se faire de la publicité, et gère adroitement son image, ses posts, ses stories, et en fait quelque chose de très beau, à la pointe de l’utilisation intelligente et créative des réseaux sociaux. Je lui dis que j’ai moi-même beaucoup de peine à entretenir mon profil Instagram que j’ai créé pour ce voyage, et elle m’explique qu’il vaut mieux rester simple; mon contenu principal, celui sur lequel je passe beaucoup de temps, est le journal, il suffit donc simplement que je poste une ou deux photos et que je redirige vers mon journal pour ceux qui veulent plus de contenu, au lieu d’essayer de tout gérer à la fois. Inspiré, je vais au café et fais exactement cela, puis prends du temps pour écrire également un peu. Promenade dans Shkodër et quelques photos.

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Je visite ensuite le musée Marubi, relatant l’histoire des pères et des fils Marubi, leur technique de photo, l’évolution de celles-ci. Très intéressant. Pietro Marubi est le fameux photographe albanais qui a vécu dans la maison de Mi case es tu casa.

Le soir au bar, pendant que j’apprends une progression d’accords à la guitare avec Martin, un Américain, des étudiants Italiens amis d’un des volontaire débarquent. Ils parlent d’une fête secrète à laquelle ils vont plus tard, et dont la localisation vient d’être dévoilée dans un groupe privé. Ils ne savent même pas quel type de musique s’y jouera, simplement que ça se passe au milieu de la forêt, à l’extérieur de la ville derrière la rivière. Je vais y aller avec eux, accompagné de Tommy et Nataly. On réussit à convaincre mon ami barman au dernier moment, et on s’en va les quatre à la recherche d’un taxi, avant de rapidement comprendre que ce sera très difficile dans cette ville. Un type nous propose de faire le taxi pour nous, on se fait complètement avoir au niveau du prix, mais on arrive à la forêt, et après avoir marché encore un petit quart d’heure, on aperçoit des jeux de lumières et on entend une musique techno grandissante au fur et à mesure que l’on s’approche. On observe avec curiosité un phénomène que le barman m’avait expliqué hier soir: en Albanie, les hommes ne dansent pas, car ils considèrent cela comme une faiblesse, comme un acte démasculinisant. Ce sont les femmes qui bougent leur corps au centre de la scène, et eux sont en groupe, accoudés à des tables en retrait, à démontrer leur virilité par des positions de corps certes plutôt masculins, mais immobiles. Nous, on n’hésite pas à danser jusqu’à se départir de toute la masculinité que l’on a en nous. Les Italiens arrivent peu après, on leur demande comment ils sont arrivés jusqu’ici sans taxi, et ils nous répondent qu’ils ont trouvé une ambulance qui les a amenés à la fête. On reste jusqu’à tard puis on rentre à pied, le long de la Buna, ce qui nous prend une heure.

À la sortie de la fête.

Page Instagram d’Alicia: https://instagram.com/aisalisa

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