Vendredi 1er avril 2022

96km, 5h26.

Porto Santa Margherita, San Giorgio di Livenza, Lugugnana, Bibione, Precenicco.

Après avoir acheté un croissant au bar sous le B&B qui appartient à la même famille, je passe au magasin à côté pour acheter un stylo puis continue ma route. La grande question du jour est s’il va pleuvoir et à quelle heure. La première partie de la journée, le ciel provoque plusieurs fois en faisant tomber quelques gouttes mais ça s’avère être du bluff. En fin d’après-midi, des gros nuages gris menacent au loin, et il se fait de plus en plus pressant que je trouve un endroit où dormir. J’ai envie de dormir sous tente ce soir, et il faut donc absolument que je monte cette dernière avant que la pluie commence. Je cherche un endroit ou quelqu’un à qui demander, mais je suis sur une énorme plaine complètement plate de grandes zones agricoles où les maisons et les fermes sont très éparpillées. Pendant ce temps, les nuages se développent dans le ciel, il pleut clairement tout près d’où je suis. C’est une course contre la montre. Je vois finalement des personnes devant leur portail et les accoste. C’est une famille avec deux filles. La maman est fière de me montrer son grand jardin et me dit que je peux poser ma tente où je veux. Je me dépêche donc de la monter et suis grandement soulagé d’avoir gagné la course. Je mange un plat froid, principalement du pain et un fromage frais. Une demi-heure plus tard, j’entends des voix qui s’approchent de la tente. C’est la maman et sa fille, m’apportant une assiette chaude et une fourchette. Elle me dit de bien manger et elles retournent à leur maison. J’ai l’impression d’être gâté avec ce véritable festin impromptu.

La route était simple aujourd’hui. Complètement plat toute la journée. Beaucoup de longs tronçons droits suivis de bifurcations à nonante degrés, de manière répétée. À un moment, un pont en reconstruction m’a obligé à faire un demi-tour et un grand détour. Des champs immenses s’étendaient dans toutes les directions, à perte de vue. Beaucoup de maisons abandonnées, comme si les terrains avaient été rachetés par des grosses maisons, poussant les petits fermiers à partir. La faune céleste était tout aussi foisonnante que hier. J’avais l’espoir de voir des flamants roses et de pouvoir les prendre en photo à mesure que je m’approchais du littoral, mais manque de chance.

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