Jeudi 24 mars 2022

101km, 6h11

Brescia, Desenzano del Garda, Sirmione, Sommacampagna, Verona.

Il a fait extrêmement froid cette nuit, et je me suis réveillé plusieurs fois. À peine je bougeais dans mon sac de couchage, le froid transperçait et la fine couche de chaleur qui m’entourait devait à chaque fois se reformer. Du gel s’est formé sur mon vélo, et l’eau de mes bouteilles a gelé. Au moins, je sais que mon reste de ricotta a été bien conservé cette nuit!

Je plie ma tente encore mouillée, retourne près de la petite fontaine pour remplir mes bouteilles et rapidement me rincer, puis reprends l’aventure. Je vais essayer de rejoindre Verona aujourd’hui. D’abord, je visite Brescia qui se trouve à une quinzaine de minutes. Je monte sur la colline où se trouve les anciens murs et le fort. Rude montée sur les pavés inégaux. Au sommet, c’est tranquille, il y a des tours, un mirador, et le fort reconverti en musée. Aujourd’hui, toujours pas un seul nuage à l’horizon.

Je descends ensuite faire une visite du dôme, impressionnant et grandiose. Beaucoup moins extravagant que celui de Bergamo: couleur plus uniforme et une beauté plus épurée. Après un petit tour dans les ruelles alentours, je prends la route pour Verona!

La façade du dôme.
L’intérieur.

Pas le temps de prendre trop de pauses, le trajet sera long. Je mange mon pique-nique de midi à côté d’un petit autel à la Vierge-Marie, comme on en trouve tant par ici. Je peux de nouveau rouler en t-shirt. J’arrive bientôt à Sirmione, que mon père m’a recommandé de visiter. C’est une presqu’île sur le Laggo di Garda, qui s’étend finement sur environ trois kilomètres, avec une forme qui me rappelle celle d’une éruption solaire. C’est une énorme station de villégiature, vide en cette saison. Tout au bout, il y a un château et un ancien mur, et beaucoup plus de gens. Il faut traverser une grande porte pour continuer, et les vélos ne sont pas permis. Je trouve un couple d’anglais qui veut bien garder my bicyclette et ses bagages, et explore rapidement la continuation de la presqu’île, avec ses petites rues et ses parcs, jolis.

Le château sur la presqu’île.

Je dois ensuite continuer ma route si je veux arriver à Verona. Je commence à fatiguer, mais mon corps sécrète toutes les hormones qu’il faut dans mon corps pour me désinhiber et me pousser plus loin. Je me sens perché. Vers 18h, je passe enfin les portes de la ville, juste après cent kilomètres de parcouru aujourd’hui, un nouveau record personnel. Je trouve rapidement du Wi-Fi, et je suis déçu en voyant qu’aucun hôte de WarmShowers n’est disponible pour m’accueillir ce soir. Certains ont pris des réfugiés d’Ukraine, ils ont en plus besoin que moi. Je cherche un bed & breakfast sur Booking, il y a en un tout près et je vais directement leur demander, au lieu de réserver sur le site. Le propriétaire, également gagnant dans la situation, me fait une réduction de presque 20% par rapport au prix sur Booking. Je me douche immédiatement, puis m’endors à nouveau malgré moi sur le lit, véritablement crevé. Lorsque je me réveille, il est tard, je sors chercher un endroit où manger, presque tout est fermé mais on me dirige vers la pizzeria Bela Napoli, où je dévore une pizza grande. Ils ferment à minuit, je fais une petite balade nocturne comme je les aime tant, puis travaille sur mon site dans la chambre. Je me couche tard, à cause de ma sieste impromptue de tout à l’heure.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Google Translate »