0km.
Šibenik.
Le matin mon état de santé allait tout aussi bien que hier, puis dans l’après-midi le brouillard mental est revenu.
Je suis ressorti au même café que hier, NaMaLo, une abréviation d’un mot Croate qui signifie « facilement, avec douceur ». J’ai profité de mon temps pour planifier mon trajet et mes routes jusqu’à Tirana et j’ai beaucoup lu. Le Diable de Tolstoy et Au Piano d’Echenoz, auteur que je découvre. Cuisiné encore, plutôt les mêmes plats, puisque je ne suis ici que quelques jours je dois user et recycler les mêmes aliments, mais c’est très bien. Dans la rue on m’a dit que j’ai des beaux yeux, ça doit être les vitamines de tous les fruits et légumes. La pluie est tombée sporadiquement tout au long de la journée, j’ai quand même fait quelques photos, gallerie:
Le soir, ballade nocturne pour la digestion. Je sors et crois marcher au hasard, mais inévitablement je me retrouve engagé dans une des rues-artères, c’est obligé, je me dis que c’est bien construit quand même. Et en continuant je tombe comme toujours sur cette cathédrale Saint-Jacques et son style gothique qui en jette avant de me retrouver face à la mer où j’emprunte sur la gauche le long quai transformé en promenade. Et ainsi jusqu’au bas du parc Gradski et sa fontaine surmontée d’une statuette coulante, que je remonte, le parc pas la statuette, et je suis enfin sur cette place Poljana où jour et nuit de la musique dansogène sort des hauts-parleurs, mettant carrément une ambiance joviale à ce passage. Je me renfonce finalement dans les ruelles erratiques jusqu’à l’appartement pour terminer ma ballade et je suis fin prêt à me coucher maintenant.