Le thé turc est préparé grâce à un samovar, un ustensile contenant deux chambres: en-dessous, le combustible brûle et chauffe le récipient supérieure, qui contient de l’eau bouillante. On place ensuite la théière avec les feuilles de thé sur le samovar. Contrairement au thé chinois ou anglais, qui s’infuse toujours avec un temps extrêmement précis, on laisse ici le thé traîner au moins une vingtaine de minutes avant de servir. Le samovar contient un robinet qui permet de verser l’eau chaude dans le verre pour ainsi diluer le thé. Le samovar fumant est un objet omniprésent et indispensable dans la vie turque: aux bords des routes, dans la rue devant les magasins, dans les cafés et les restaurants, etc.
Un autre objet et symbole impossible à manquer dans la culture turque est le Nazar boncuğu (lit. « amulette du mauvais œil »), que l’on a tous déjà aperçu. L’œil, quand porté, est supposé protéger contre le « mauvais œil », une croyance selon laquelle un compliment ou une éloge ferait peser une malédiction à la personne qui la reçoit. Lorsque je trainais avec un groupe de Turques, l’un d’eux m’a présenté son amie en faisant l’éloge de sa beauté, avant de toquer sur un muret de la main en criant « Nazar boncuğu », pour la sauver du malheur. Dans un restaurant à Fethiye, on nous a donné de quoi fabriquer des bracelets DIY avec des perles du Nazar.
Préparation du çig köfte, un mélange de bulgur, oignons, Paprika et sauce tomate. La recette est vielle de plusieurs millénaires et ne nécessite pas de cuisson ne contient pas de viande. Le mélange peut ensuite se rouler dans un durum ou se manger avec des légumes ou de la salade.
Un autre repas simple que l’on retrouve partout est le gözleme, sorte de crêpe très fine et large qui peut être farcie à l’épinard, fromage, patate, pâte de chocolat, etc.
Une épopée concombresque: dans la campagne, un fermier m’interpelle depuis derrière son portail. Après un petit échange, il m’offre de la nourriture à prendre avec moi, dont cet énorme légume que je cru d’abord être un concombre:
Personne ne savait ce que c’était malgré avoir interrogé plusieurs locaux et des voyageurs rencontres à Fethiye. À l’auberge de jeunesse, on l’a coupé et il s’est avéré être une variété de melon, peut-être croisé avec une poudrée de gêne de concombre. Le pouvoir sucrique était moins potent que les melons que je connais, mais c’était tout aussi rafraîchissant.