124km, 6h30.
Preveza, Mytikas.
Aujourd’hui, ça roule, ça roule. Le long de la côte, je chemine sur des routes plates, faciles, agréables.
À Preveza, on a construit un tunnel qui passe sous la mer pour économiser le tour du golfe ambracique qui ferait cent cinquante kilomètres. Problème: les vélos n’y sont pas autorisés. J’attends donc juste avant l’entrée du tunnel dans l’espoir de trouver une âme bienveillante qui me poussera sur les moins de mille mètres que font le passage souterrain.
Par chance, une demi-heure plus tard, deux amis Allemands dans des anciens camions-pompiers retapés en van me prennent. Je jette mon vélo sur leur couchette arrière, m’assieds sur le siège passager et traverse le canal.
Je m’arrête à un camping près de Mytikas. Des campeurs long-termes, des mobiles-homes, presque uniquement des Grecs. Je marche sur la plage jusqu’à un petit restaurant. Baignade après le coucher de soleil.
