Jeudi 16 juin 2022

48km, 2h45.

Parga.

Le matin, profite de la vie assis à côté de ma tente. Aujourd’hui, belle route plutôt plate. Je m’arrête dans un café vide dans un petit village, d’abord juste pour remplir mes gourdes, puis pour m’organiser un peu. Alors que je m’appretais à partir, trois cyclistes s’y arrêtent et on mange ensemble. Ils s’en vont, puis arrive un autre cycliste, Tjeerd. Il a commencé à l’est de la Turquie après y avoir été pour un marriage de famille, et fait la route de retour jusqu’à chez lui aux Pays-Bas. Lui préfère savoir qu’il roule en direction de sa maison, comme un décompte avant la fin du voyage, et ne pourrait imaginer ceux qui font comme moi, à partir depuis leur ville natale en s’éloignant. Il me raconte ses espoirs amoureux avec une fille à Naples qu’il n’a pas revu depuis six ans, et chez qui il compte aller sonner dans quelques semaines durant son périple. Il me promet une mise à jour de la situation. Un orage assène le ciel courtement, puis on s’en va chacun dans notre direction. Je décide de me diriger vers un camping à Parga, pour que Nataly et Tommy puisse me rejoindre demain. Plus long détour que je le pensais à cause du terrain monteux.

Le lac Kalodiki pas loin de Parga.
Depuis Parga.
La plage devant le camping.

Le camping est sympa et propre. J’ai demandé si c’était possible de ne payer que pour la personne – et pas la tente – si je dormais à la belle étoile, ce que le réceptionniste a accepté. Mauvaise idée: je me suis fait piqué par les moustiques toute la nuit et j’ai très mal dormi. Leçon apprise.

Dernière photo avant de me faire assiéger.

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