46km, 3h21.
Sarandë, Lukovë, Plage de Lukovë.
Départ en fin de matinée pour remonter la côte jusqu’à Lukovë. Il fait toujours extrêmement chaud et le soleil tape fort.
Je repasse par Sarandë pour y faire une lessive. Je fais trois laveries avant d’en trouver une qui peut laver les habits pour dix-sept heures. Entre temps, je mange au Kasandra et profite de me reposer. Trop flemmard pour écrire aujourd’hui. Quand les habits sont nettoyés-séchés et repassés en bonus, je continue ma route, ça grimpe avant de redescendre jusqu’au petit village de Lukovë et ensuite une route sinueuse et assez raide jusqu’à la plage éponyme.
Près de la mer, il y a un petit camping à droite, une rangée plutôt longue de restaurants et de cafés face à la mer qui s’étend sur la gauche, puis tout au bout de celle-ci, l’entrée du Element Festival, pas directement sur la plage mais un peu en retrait, à l’entrée d’une vallée sur un terrain terreux aride et sec parsemé de grands et vieux oliviers. Il y a déjà des autres campeurs, avec leur tente ou leur van, et les organisateurs sont encore en train de terminer le montage des derniers éléments du décor. Il fait déjà nuit car j’arrive tard, juste après vingt heures. Je prends le temps de trouver un endroit stratégique, qui sera à l’ombre à toute heure de la journée, éloigné des scènes, et dans un quartier qui semble sympa parmi les autres tentes. Après, temps de cuisiner car j’ai bien faim, un bon dahl fait parfaitement l’affaire. Je marche avec ma casserole jusqu’à la plage pour manger au bruit des vagues. Je nettoie ensuite mes ustensiles au tuyau d’eau, puis suis le premier à essayer les douches qui viennent d’être raccordées au système d’eau. Les cabines sont construites sur place, avec du bois et un peu de toile, c’est rudimentaire et l’eau n’est pas chaude, mais ça fonctionne. Tommy et Nataly arrivent demain, en attendant je ne connais encore personne. Je me sens un peu déconcerté, d’autant plus par la pauvre organisation du festival – peu ou pas d’information sur les activités ou sur les installations. Même l’eau potable était un défi à trouver. Mais bon, je suis venu ici sans trop savoir dans quoi je me lançais, pour l’expérience de la nouveauté – premier festival, découverte de la musique psy-trance et de la philosophie et la communauté derrière.