Mercredi 25 mai 2022

0km.

Pëllumbas.

L’après-midi, je vais au café du village pour travailler et écrire sans être dérangé. J’appelle Papa pour lui souhaiter joyeux anniversaire. En fin d’après-midi, je vais visiter la mosquée du village avec Sergey. On parle de son projet. On découvre avec amusement qu’on a en fait fait des études très similaires. Je retourne au café, y mange, puis je vais dormir à la belle étoile, vers vingt-deux heures, avant même. Pour la première fois depuis très très longtemps, je vais me coucher et m’endormir si tôt, avec volonté. J’en ai envie car je me réjouis non seulement de l’expérience d’être couché dans le jardin avant de dormir, mais aussi de me reposer pour me réveiller demain et être prêt pour la nouvelle journée tôt. D’habitude, j’ai envie de rester éveillé le plus longtemps possible et vaquer à mes occupations, mes intérêts ou simplement mes pensées avec une sorte d’appréhension sur le fait qu’il faille dormir et faire cette pause quotidienne durant laquelle on n’a plus conscience. Là, je m’endors tôt pour moi, mon corps, ma santé, excité de me réveiller demain. C’est donc inédit pour moi de vouloir aller me coucher par-dessus tout autre chose. Même lire avant de dormir me paraît moins important que d’aller au repos.

Le puits du jardin.

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