Sur la voie Lycienne: Marmaris – Antalya (Partie 2)

Voir la partie 1 ici.

Après Fethiye, je roule jusqu’à Gelemiş, où je séjourne une nuit puis visite le lendemain le site Patara, ancien port et capitale de la province de Lycie.

La porte de l’entrée de la ville.
Le bouleutérion.
Les vestiges du temples.

Je continue de longer la côte. La route est maintenant au bord de l’eau, et je retrouve le paysage côtier méditerranéen.

Les îles du serpent et de la souris.

Arrivée sur Demre, une plaine côtière dont tout le terrain est occupé par des serres où poussent des légumes. L’occasion de me rappeler que la Turquie est un des plus gros producteurs agricoles au monde et que le pays est autosuffisant sur le plan alimentaire.

Pas un seul mètre carré de libre.

Demre était auparavant connu sous le nom de Myra, qui existait depuis le Ve siècle av. J.-C. Je visite le site archéologique:

Le théâtre de Myra.
Détails du théâtre de Myra.
Détails du théâtre de Myra.
La nécropole creusée dans la roche.

À Finike, je rencontre un local à vélo, Ali. Il me donne rendez-vous pour plus tard. C’est le propriétaire d’un magasin de souvenir, il m’offre un bracelet qui contient une petite tête de vache. Je me dis que ce symbole colle assez bien avec ce voyage: mon pays d’origine et celui d’arrivée ont tous les deux le bovin comme icône, bien que dans le premier, la vache soit exclusivement utilisée et dominée pour son utilisation à des fins d’élevage, alors qu’en Inde, c’est l’animal le plus sacré, que l’on vénère et respecte comme un dieu.

On m’avait conseillé de goûter le künefe, un dessert turc, et j’en profite pour y aller avec Ali. Je ne suis pas déçu. C’est le dessert qui maximise l’alliage du pouvoir sucrique et du gras sans pour autant être trop écœurant. 👌🏻 Un grand danger pour la santé par contre, et je me promets de ne pas en manger plus de trois durant mon séjour en Turquie. 👮🏻‍♂️☝🏻

Un künefe avec une boule de glace.

Au mur du künefeci (oui, il y a des échoppes qui se spécialisent là-dedans) est affiché le Dresseur de Tortue, une œuvre très symbolique en Turquie qui a été peinte en 1906 par Osman Hamdi Bey lors de troubles politiques et sociaux dans l’empire Ottoman. D’une habile manière, la peinture fait passer le message que tout changement social est lent et difficile.

Le Dresseur de Tortues.

Petit arrêt à un café en bord de route.
Gözleme et accompagnements.

À Lymira, ancien site archéologique où coule aujourd’hui une rivière, ce qui offre une scène très relaxante et pittoresque. Je m’assieds un moment et contemple la beauté de ce lieu. Pas mal, pas mal.

Lymira.
Des bases de collonnes jonchent le sol parcouru par une douce eau vive.
Un paysage sur la côte lycienne.
Lors d’une pause à un café.

Dernière destination avant Antalya: le site d’Olympos. Je visite les ruines avec le vélo chargé puis me dirige vers la plage pour arriver à Çıralı. Il y a des centaines de baigneurs. Tout le coin est devenu un poste pour les hippies, mais c’est bien trop oppressant tellement il y a de monde. Je vais nuiter dans un camping. Mais avant cela, je marche jusqu’aux feux éternels de Chimera. Haut dans la montagne, des flammes sortent magiquement de la roche et brûlent depuis plus de 2500 ans. On s’amuse à griller des marshmallows dessus.

Près de la plage d’Olympos.
Les flammes éternelles à Chimera.

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