Vendredi 8 juillet 2022

3km, 0h31.

Athènes.

Lucas est parti tôt ce matin, je ne le vois pas à mon réveil. Je marche jusqu’à la poste de l’acropole récupérer ma poste restante. Puis visite du musée de l’acropole, que Lucas m’avait recommandé. Bien fait, beau bâtiment moderne, riches explications. Je dois écouter du Schubert dans mes oreillettes en me promenant au milieu de l’immense foule bruyante et oppressante. Puis je fais quelques magasins de sport et d’outdoor. Ne trouve pas de bonne solution pour le sac à dos étanche. Achète un Opinel. Puis je vais regarder quel téléphone je pourrais acheter pour remplacer l’ancien qui s’est cassé après notre soirée un peu trop arrosée. Ce faisant, je passe par hasard devant un magasin de réparation, au cas où, et miracle, ils ont un écran de rechange en stock pour mon téléphone d’un modèle pas si standard. Je laisse mon smartphone après avoir copié quelques informations sur un bout de papier, pour m’orienter et en cas d’urgence ou de perte des données à mon retour. Ce sera réparé dans trois heures. Je retourne à l’auberge de jeunesse The Art of Living, récupère ma bicyclette en évitant de croiser quiconque là-bas et de fuir ce lieu le plus rapidement possible, et roule jusqu’à ma CityBox, que je prends quelques tours de quartier à trouver. Ma chambre est en fait une petite salle esseulée, saillante au bâtiment, près des escaliers au deuxième étage. Pas de réception, tout se fait par codes d’accès délivré par e-mail après avoir rempli un formulaire en ligne. Assez dystopique. Je prends ensuite mon vélo nu (le vélo de ses bagages, pas moi de mes habits) jusqu’à Décathlon. Sans téléphone, je me perds en y allant et me retrouve dans une grande zone industrielle. Je tourne en rond et galère à trouver quelqu’un pour m’aider, mais y arrive. Achète un sac à viande, que je préfère appeler sac à légume pour le végétarisme, mais on m’a fait remarqué que ça veut ensuite dire que je me prends pour un légume, ce qui est trop péjoratif. Un des vendeurs, un français venu ici pour travailler au magasin, m’indique un magasin de vélo pas loin, où j’achète trois paires de plaquette de frein, ce qui devrait être assez jusqu’en Inde, à raison de quatre ou cinq mille kilomètres la paire. Il y a un Ikea juste à côté, j’y passe pour manger leur délicieuse boulettes qui sont maintenant végétariennes, merci Ikea. Retour, sans me perdre cette fois-ci. Je retourne chercher mon téléphone, et ils m’annoncent qu’ils n’ont pas réussi à changer l’écran. Mince. Je continue donc de chercher un nouveau téléphone, un peu dans l’urgence avant la fermeture des magasins et opte finalement pour le Xiaomi Redmi 11 Note pour sa très bonne batterie. Retour à ma chambre puis je ressors pour aller au Easy Wash faire une lessive. Habillé, je sors ensuite à la recherche de l’aventure. Centre animé. Musique de rue. Monastiraki. Je ne trouve rien, puis tombe devant la maison de l’horreur et achète un billet. J’entre quelques minutes plus tard avec Sarah et Flo, un couple francais. Ils ne bronchent presque pas face aux sursauts, tapements, monstres des deux étages de la maison. Moi, je fais presque une crise cardiaque et crie des jurons à chaque coin de pièce. L’immersion est bonne et les acteurs géniaux. On va ensuite boire un verre à un bar tout près sur un rooftop avec vue sur l’acropole. Lorsqu’ils rentrent en France, ils vont emménager dans leur nouvelle maison. Discussion à propos de nos voyages, puis des cigarettes et les différences entre les marques. On reste jusqu’à tard, puis je me promène seul un moment et me retrouve dans un quartier alternatif avant de rentrer dans ma petite chambre. Mes toilettes privées se trouvent un étage plus bas, et en essayant de sortir je remarque que la porte ne s’ouvre pas. Leur système tout électronique a failli et je suis coincé dans ce petit cubicle de même pas trois mètres carrés. Je n’arrive pas à y croire. C’est assez grave, j’appelle le propriétaire qui vient une vingtaine de minutes plus tard pour m’ouvrir, sans trop s’excuser, et comme si ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Cette fois, il me laisse une paire de clé pour ouvrir de l’intérieur.

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